Paris, la Seine.
Quand Paris vif argent,
Le bras mort de la Seine.
Les néons à foison.
Les lumières de la ville,
Incendiaires.
Paris illuminé, tellement, trop,
Qu’on se prend à regretter
La pâle lueur
Des réverbères d’antan !
La Seine qui s’endort, mollement,
Qui perd de son allant.
A se demander même
Si elle coule encore !
Et pour qui roule-t-elle ?
Qui la ferait sa dame, qui se prendrait à chanter
Et son remugle, et le miroir opaque de ses eaux ?
Paris, la Seine.
Quand Paris vif argent,
Le bras mort de la Seine.
Paris, la Seine.
L’étourdissement pour l’un,
La mort déjà pour l’autre.
Jacques Bonnefon